L'encre rouge de mes veines ♥

Nyarf, un topic qui me correspond assez bien o/ (oui, j'aime écrire et alors ? XD) Avant tout, je m'excuse de ne pas écrire d'histoire en m'inspirant de mange ou du japon, disons que j'ai une culture trop faible sur le japon pour faire quelque chose de cohérent, et que l'on n'a que la moitié du mérite à reprendre les personnages d'un autre (après, chacun son opinion, moi c'est la mienne)

Je commence donc par un petit texte que je viens d'achever, j'accepte toutes critiques, mais pas de méchanceté gratuite s'il vous plaît (et même s'il vous plaît pas, nah ! )

Simple pensée

Bip ... Bip ... Bip ... Le son monotone des machines qui résonne, je me demande pourquoi j'y fais encore attention, il me semble si loin le temps où ces bruits ne rythmaient pas ma vie, ce temps où je courais gaiement dehors, loin de cette chambre habillée de blanc ... Pourquoi blanc d'ailleurs ? Le blanc c'est la pureté, l'innocence mais aussi le bout du tunnel. Dans une chambre d'hôpital, je ne vois rien de pure, rien d'innocent ... Et pour ce qui est du bout du tunnel, ouais, ça peut s'expliquer par la mort. La mort ... Je la sens me frôler, je la sens tout près de moi, elle veille à ce que chaque battement de mon cœur soit plus douloureux chaque jour, plus lent et plus faible. Je vais mourir, c'est indéniable, je vais bientôt me retrouver coincé sous la lame de la grande faucheuse. Et pourtant, je me sens bien, enfin, pas vraiment bien, je me sens ... Comment dire, résignée, contente de moi-même. Oui, je vais mourir, mais pas pour rien, je ne serais pas morte pour rien. C'est vrai, je n'ai pas changer le monde, je n'ai pas révolutionné la vie des gens. Mais j'ai permis à quelqu'un d'autre de continuer la sienne, oh ! Je sais ce que vous pensez ! Encore une histoire à deux balles digne des mauvais films, et bien oui, sauf que dans les films, ce sont des acteurs, des cascadeurs, de la comédie ! Moi, je suis réellement clouée dans ce lit d'hôpital, des perfusions dans le bras, des tuyaux pour m'alimenter, des machines pour me permettre d'ouvrir les yeux chaque jour. Contrairement à ces acteurs qui ne connaissent l'hôpital que par leur film et leur petit problème superficiel, ils se plaignent d'attendre des heures pour un poignet foulé et une petite fracture, comme beaucoup de personne d'ailleurs. Moi je n'ai pas attendu, mais en retour j'y laisse la vie, oui, j'abandonne ma vie avec un sourire, alors que eux l'accueille et en profite chaque jour avec des grimaces. C'est quand on est face à la mort qu'on se rend compte que l'on est ingrat envers la vie, on l'insulte, la maudit malgré tout ce qu'elle nous donne et qu'on perd à la fin, oui, parce qu'avec moi, je n'emporterais pas mes parents, ma familles, mes amis. Ils essaient tous de venir me voir le plus souvent possible, m'assurant que tout ira bien et que je serais bientôt sur pied. Mais ils ne sont pas dans mon corps, ils ne sentent pas cette douleur presque irréelle qui m'assaille. Oui, j'ai mal, mais pas tant que ça, je sais que j'ai mal, mais je ne le ressens pas énormément, Ah ! La morphine ! Quelle merveilleuse invention ! Quand on vient à mon chevet, j'ai l'air épuisé, j'ai l'air drogué, mais pas vraiment souffrante, au moins, ça évite les larmes inutiles, enfin, en ma présence tout du moins. C'est surement ceux qui est le plus douloureux quand on est dans son lit de mort, je veux dire, voir les autres pleurer par sa faute. Si moi je suis résigner, ma mère a mit longtemps à accepter mon état, d'ailleurs, je me demande si elle l'a vraiment accepté. Mon père, lui, il reste optimiste, il est de ceux qui cherchent à se persuader que ça n'arrive qu'aux autres, que ça ne peut pas leur tomber dessus. Il n'est pas encore sortie de son « monde des bisounours » comme j'aime dire, il est persuadé que tout va bien dans le meilleur des mondes, il se contente de fermer les yeux sur ce qui lui fait peur, comme un enfant. C'est étrange pour une fille de parler ainsi de son père, enfin, il est étrange en générale pour une fille de mon âge de penser ainsi. Et bien, il faut dire que face à la mort, quand on ne peut plus bouger, la seule occupation un temps soit peu passionnante est la pensée, la réflexion. Souvent je réfléchis à cette mort qui me guette, à ses paysages, ses sourires que je ne reverrais plus, aux odeurs, aux sensations que je laisse derrière moi. Mais, même résignée, je pars avec le goût amer de ne laisser aucune trace, qui se souviendra de moi ? Mes parents ? Mes amis ? Oui, ils se souviendront pendant un certains temps, mais ensuite ? Je suis juste une jeune fille parmi tant d'autre que son altruisme à menée à sa perte, une personne « normale », une ombre que le temps finira par effacer. C'est pour ça que j'avais ce rêve, ce rêve de devenir écrivain, cette envie de laisser une trace de mon passage comme l'ont fait Zola, Flaubert et tout ces grands auteurs d’antan ! J'aurais pu aussi me laisser mener par la musique ou le cinéma. Mais, j'avais un amour profond pour les lettres, j'avais un plaisir certain à faire glisser un stylo sur une feuille vierge. Ce plaisir, je l'ai perdu en entrant dans l'ambulance, comme j'ai perdu l'usage de mes bras et de mes jambes, je ne l'ai pas encore mentionné ? Je m'améliore alors ! Combien j'ai pu me plaindre de ne plus bouger, de ne plus sentir ni mes bras, ni mes jambes. Oh oui ! Je m'en suis souvent plain ouvertement, je voulais voir les première fleur du printemps, sentir la brise sur ma peau, mais non, je suis enfermé dans cette chambre de blanc, laissant s'installer dans mon cœur un éternel hiver. Ouh ... Je sens que je commence à perdre le fil de ma pensée, d'ailleurs, ma vue commence elle aussi à me quitter. Mon corps est en train de mourir avant moi. Mais je ne vais pas tarder à partir, je le sens, mais je ne le redoute pas, je suis résignée à mourir. Je n'ai pas peur, chaque être humain né en sachant que la mort se trouve au bout du chemin. La vie ne pourrait exister sans la mort, où tout du moins, elle serait bien moins précieuse, bien moins palpitante ... Elle deviendrait lassante en fait ! On se contenterait de suivre notre monotonie habituelle, ce deviendrait un fardeau, et puis, sans la peur de mourir, ce deviendrait le gros bordel ... Ah ... Je me sens lasse tout à coup, les machines autour de moi s'affole, ma respiration diminue ... Je n'ai pas peur de mourir ... Non, je suis résignée ... Mais, je regrette tout de même de ne pas pouvoir leur dire au revoir ... Leur dire adieu ...

Oui je sais, c'est spécial x) et encore ... Vous n'avez rien vu ...

Oh.. C'est... Magnifique *-*
Juste une petit remarque: Le changement d'expression.. enfin je sais pas bien expliquer mais elle parle un language à la fois familier et soutenu... c'est déroutant.

Spoiler:

Oui, c'est vrais, je peux te l'expliquer facilement, mon for intérieur voulais l'écrire comme je l'écrirais, avec des grossierté partout, mais en opposition je suis consciente que posté sur un forum, il faut être un minimum soutenu. Ça ne fait pas un beau dosage je te l'accorde XD J'essaierais de m'améliorer

Bah tu écris comme tu le sens~ Mais juste prend en compte les jeunes si tu fais dans le grossier :o


Et aussi, le texte comme ça en gros pavé ça donne pas vraiment envie de lire :/ Faut des paragraphes, des passages à la ligne,...

J'aime beaucoup, c'est très touchant !

GJ ! :3